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1 – En quoi le courtage a-t-il de l’avenir ?

En quoi le courtage a-t-il de l’avenir ?

Malgré un monde bancaire en pleine mutation, une numérisation à grande échelle des échanges, une disponibilité accrue d’informations (plus ou moins exactes…) sur Internet et des taux d’intérêts historiquement bas (mais qui remonteront, tout comme les prix de l’immobilier !), le conseil et l’accompagnement par des intermédiaires en crédit des particuliers dans la recherche et l’obtention des meilleures conditions de financement de leurs projets n’a jamais eu autant le vent en poupe. Pourquoi ? Parce que les gens ont toujours eu, ont toujours et aurons toujours besoin d’être écoutés et conseillés, face à des sujets complexes, mais au combien importants. La clef d’une relation commerciale saine et durable ? La confiance. Voici notre conviction !

Il ne s’agit pas du prix d’un service, mais bien de sa qualité.

Travaillant uniquement par recommandation, la confiance de nos clients est l’ADN même de MEA FINANCES et le restera à l’avenir, quelques soient les changements pointants à l’horizon.

avenir
20 – French banks in difficulty

In a world now dominated by elements of language, deciphering the real situation of a company is complex. But not impossible, relying in particular on the views of experts.

For almost a year, we, at MEAFINANCES, have realized the proven absence of willingness of French banks to lend for real estate, even for clients entering the famous HCSF criteria (use Google Translate !).

Let’s leave aside for a future article the impact on our economy that this will have in the short and medium term.

Let us instead analyze the reasons for this situation, based on the results published by French banks for the first half of 2023.

We see a drop in the Net Interest Margin, measuring the margin generated by a bank in its business of transforming savings into loans (theoretically yielding a higher rate). This margin suffered a drop of 18% at Société Générale, 25% for Banque Populaire and 34% for Caisses d’Épargne; a brutal phenomenon rarely seen in French banking history.

And if we focus on profitability, the figures speak for themselves: French banks recorded sharp declines in their operating results, ranging from -21% (Crédit Mutuel) to -52% (Société Générale).

Faced with this sudden phenomenon, french banks find it impossible to adjust their expenses proportionately, these being mainly made up of payroll and IT resources in place.

Fortunately for them, their cost of risk (i.e. losses or anticipation of losses on loans granted), although increasing in recent months, is extremely low.

Primary factors specific to the French market

French people don’t like risk, it’s well known, so accepting a variable rate loan…

By thus combining the phenomenon of a sudden increase in regulated savings rates (Livret A, LDD, LEP), financing costs on the inter-bank market, the ECB key rate and the mechanical cap on the interest rate ( fixed) of the credits granted (the usury rate, famous French specificity), this is how to create a market on which the purchase price of your raw material soars, but your sales are capped in price, with collections spread over very long terms (20 to 25 years on average). A situation to avoid for any company worthy of the name…

Yes, but here it is, credit is essential to our economy, banks must lend up to a certain volume to feed the machine… And this is how we end up with french banks in difficulty.

Banks in difficulty, but…

Solutions (to be debated of course) may exist:

  • Promote banking competition: why is the appearance of new players on the banking market so rare? Is the explanation only limited profitability? Is there not a blockage on the part of the public authorities, the only ones capable of distributing the precious key to banking approval? Conversely, doesn’t limiting the number of players protect us from sudden bankruptcies of too small players, as seen recently in the United States?
  • Eliminate the usury rate: initially put in place to protect individuals from abusive interest rates, does this still make sense in the age of online comparators and with real openness to competition, previously mentioned?
  • Isn’t it time to educate the French more seriously about finance, even about the essential notion of risk VS profitability? Is it really so dramatic to have a variable rate which can actually and occasionally imply an increase in the monthly payment and/or the amortization period of the loan?

Banks in difficulty, really?

Will the banks go out of business? It’s unlikely. They are among the best capitalized in the world, their solvency ratios often being among the best. Yes, but will they still want to distribute credit in the future in France, in a country culturally obsessed with regulations and calling on the State at the slightest jolt, and deeply closed to risk? Won’t they look for profitability elsewhere? Besides, haven’t they already started?

Isn’t it the best moment to call a mortgage expert that will provide you his network, experience and knowledge?

French banks in difficulty
19 – Des banques en difficulté

Dans un monde désormais dominé par les éléments de langage, décrypter la situation réelle d’une entreprise s’avère complexe. Mais pas impossible, en s’appuyant notamment sur le regard d’experts.

Depuis près d’un an, nous réalisons chez MEAFINANCES l’absence avérée de volonté des banques françaises de prêter pour de l’immobilier, même pour des clients entrants dans les fameux critères HCSF !

Laissons de côté pour un prochain article, l’impact sur notre économie que cela aura à court et moyen terme.

Analysons plutôt les raisons de cette situation et ce, en s’appuyant sur les résultats publiés par les banques françaises sur le 1er semestre 2023.

On y constate une baisse de la Marge Nette d’Intérêts, mesurant la marge générée par une banque dans son métier de transformation de l’épargne en crédits (rapportant théoriquement un taux supérieur). Cette marge subit une baisse de 18% à la Société Générale, de 25% pour la Banque Populaire et de 34% pour la Caisses d’Épargne ; un phénomène brutal rarement vu dans l’histoire bancaire française.

Et si on se concentre sur la rentabilité, les chiffres sont éloquents: les banques françaises enregistrent de forts reculs de leurs résultats d’exploitation, allant de -21% (Crédit Mutuel) à -52% (Société Générale).

Face à ce phénomène soudain, les banques en difficulté se voient dans l’impossibilité d’ajuster leurs charges en proportion, celles-ci étant principalement composées de la masse salariale et des moyens informatiques en place.

Heureusement pour elles, leur coût du risque (soit les pertes ou anticipation de pertes sur les crédits octroyés) bien qu’augmentant sur les derniers mois, s’avère extrêmement faible.

Des facteurs primordiaux spécifiques au marché français

Le français n’aime pas le risque, c’est bien connu, alors accepter un prêt à taux variable…

En conjuguant ainsi le phénomène de hausse brutale des taux réglementés d’épargne (Livret A, LDD, LEP), des coûts de financement sur le marché inter-bancaires, du taux directeur de la BCE et du plafonnement mécanique du taux d’intérêt (fixe) des crédits octroyés (le taux d’usure, fameuse spécificité française), voilà comment créer un marché sur lequel le prix d’achat de votre matière première flambe, mais vos ventes sont plafonnées en prix, avec des encaissements étalés sur de très longues durées (20 à 25 ans en moyenne). Soit une situation à fuir pour toute entreprise digne de ce nom …

Oui mais voilà, le crédit est essentiel à notre économie, les banques doivent prêter à hauteur d’un certain volume pour alimenter la machine… Et c’est ainsi que l’on se retrouve avec des banques en difficulté.

Des banques en difficulté, mais…

Des solutions (à débattre bien sûr) existent :

  • Favoriser la concurrence bancaire: pourquoi l’apparition de nouveaux acteurs sur le marché bancaire est-elle si rare ? L’explication est-elle seulement une rentabilité limitée ? N’y a-t-il pas un blocage des pouvoirs publics, seuls capables de distribuer le précieux sésame de l’agrément bancaire ? A contrario, la limitation du nombre d’acteurs ne nous protège-t-elle pas de faillites soudaines de trop petits acteurs, comme vues récemment aux Etats Unis ?
  • Supprimer le taux d’usure: initialement mis en place pour protéger le particulier face à des taux d’intérêts abusifs, celui-ci a-t-il encore un sens à l’heure des comparateurs en ligne et avec une réelle ouverture à la concurrence, précédemment citée ?
  • N’est-il pas temps d’éduquer plus sérieusement les français à la finance, voire à la notion essentielle de risque VS rentabilité ? Est-ce vraiment si dramatique d’avoir un taux variable qui peut effectivement et ponctuellement impliquer une augmentation de la mensualité et/ou de la durée d’amortissement du prêt ?

Des banques en difficulté, réellement ?

Les banques vont-elles mettre la clef sous la porte ? C’est peu probable. Elles font partie des mieux capitalisées au monde, leurs ratios de solvabilité étant bien souvent parmi les meilleurs. Oui mais auront-elles encore envie de distribuer du crédit à l’avenir en France, dans un pays culturellement obsédé par la règlementation et l’appel à l’Etat au moindre soubresaut, et profondément fermé au risque ? Ne vont-elles pas chercher de la rentabilité ailleurs ? D’ailleurs, n’ont-elles pas déjà commencé ?

Et n’est ce pas, maintenant plus que jamais, le meilleur moment de faire appel à un expert pour vous faire bénéficier de son réseau, de sa maîtrise des règles et de sa disponibilité ?

banques en difficulté
18 – Ce que fait un courtier

Ce que fait un courtier

Ce que nous ferons pour vous accompagner sur votre projet immobilier:

✅Déterminer votre capacité d’emprunt 

✅ Rassurer votre vendeur 

✅Monter votre dossier de prêt

✅ Solliciter les banques

✅Comparer les offres bancaires

✅Rassurer votre vendeur 

✅Comparer les ADI 

✅Assister avec vous au RDV banque 

✅Gérer la partie technique pré édition des offres 

✅Rassurer votre vendeur 

✅Relancer la banque pour l’édition des offres

✅ Controler vos offres

✅Vous expliquer vos offres

✅ Calculer le scrivener

✅Vous rappeler de les signer

✅ Les envoyer au notaire

✅Demander l’appel de fonds

✅Contrôle l’appel de fonds

✅Remplir la demande de déblocage 

✅Vous rappeler de virer votre apport

Ce que ne fera pas (ou très mal), votre conseiller bancaire:

⛔La même liste

Des questions ?

ce que fait un courtier
17 – L’évolution du volume de crédit en France

L’évolution du volume de crédit en France

Le volume de crédits immobiliers a connu une forte croissance en France entre 1990 et 2023. Le montant total des prêts accordés est passé de 100 milliards d’euros en 1990 à 600 milliards d’euros en 2020, soit une augmentation de 600 %. Une décrue a ensuite été observée (240 milliards en 2021, 215 en 2022 et 63 milliards à août 2023). Oui, mais pourquoi ?

Cette croissance s’explique par plusieurs facteurs, notamment :

  • La baisse des taux d’intérêt. Les taux d’intérêt sur les prêts immobiliers ont chuté de manière significative au cours des dernières décennies, ce qui a rendu le crédit immobilier plus accessible.
  • La hausse des prix de l’immobilier. Les prix de l’immobilier ont augmenté de manière constante en France, ce qui a nécessité des emprunts plus importants pour l’achat d’une maison.
  • L’évolution des comportements des ménages. Les ménages français sont de plus en plus enclins à recourir au crédit immobilier pour financer l’achat de leur résidence principale.

La croissance du volume de crédits immobiliers a eu un impact significatif sur le marché de l’immobilier en France. Elle a contribué à la hausse des prix de l’immobilier et à l’augmentation du nombre de ménages propriétaires. Elle a peut être aussi poussé une génération entière à se croire à l’abri puisque héritière à court terme d’un « patrimoine à forte valeur ». Même si objectivement, un bien immobilier n’a de valeur que celle que voudront bien lui donner des acquéreurs.

En 2023, on constate une forte baisse du volume de crédits distribués, tout en restant historiquement haut.

Les banques ne masquent qu’à peine leur absence totale de volonté de prêter, sur une activité jugée peu ou pas rentable et surtout bien trop (?) réglementée.

Au delà de ce constat et du débat actuel sur le « bon » volume à avoir et les « bonnes » conditions de financement à délivrer, un mouvement brutal a toujours des effets dramatiques sur un marché, et parfois par extension, sur une économie.

La notre étant particulièrement tirée par son marché immobilier (ne dit on pas que « quand la construction va, tout va » ?), n’est-on pas:

  • En train de creuser la tombe d’une économie déjà moribonde, avec toutes les conséquences sociales et politiques qui découleront de cette situation ?
  • En train de forcer une prise de conscience sur l’aspect essentiel de la prise de risque dans l’enrichissement et de la responsabilité individuelle face à celui-ci ?
https://www.immobilier.notaires.fr/fr/prix-immobilier?typeLocalisation=FRANCE&neuf=A
16 – Propriétaire vs locataire

Propriétaire vs locataire

Le revoilà, le grand combat Propriétaire vs Locataire ! Avec des taux à 5% sur 25 ans pourquoi est-ce encore intéressant d’acheter ? 

✅ Parce que votre mensualité est fixe, donc votre charge de logement l’est tout autant

❌ L’augmentation annuelle de votre loyer est aussi certaine que la mort un jour (ou les impôts…)

✅ Parce que votre prêt est toujours renégociable en cas de baisse des taux 

Contrairement à votre loyer !

✅ Parce que vous protégez votre famille par l’assurance emprunteur en cas de décès, invalidité, incapacité de travail

❌ Alors qu’en tant que locataire, en cas de disparition, vous laissez votre famille dans la panade et que trouver un appartement à louer avec l’AAH … 

✅ Parce qu’à la retraite la fin du crédit compensera la perte de revenus

❌ Compliqué d’assumer un loyer avec une baisse de 40% de revenus et des bailleurs ne voulant plus louer aux personnes de + 65 ans en raison des mesures de protection 

Bref acheter sa résidence principale reste le meilleur investissement, même à 5% .. et la vie est assez compliquée comme ça pour rester locataire !

Propriétaire vs locataire
15 – Réduction drastique du volume de prêts immobiliers

Réduction drastique du volume de prêts immobiliers

-52 % en un an, voilà la réduction du volume de prêts immobiliers constatée par l’étude CSA – CREDIT LOGEMENT. Une opportunité à venir sur une hypothétique baisse des prix de l’immobilier ? Oui et non, au regard d’une politique illisible du logement en France et d’une incapacité financière des bailleurs sociaux à répondre à la demande de logements. Ajouter à ça une règlementation sur la distribution de prêt unique au monde de par sa complexité et son impact sur le ratio risque/rentabilité pour les banques et vous obtenez un marché destructuré, sur lequel plus que jamais l’appui d’un expert est essentiel aux particuliers pour obtenir une solution pour leurs projets immobiliers.

https://www.lobservatoirecreditlogement.fr/uploads/obs_publications/903540573-Diaporama_T2_2023_L_Obs_Cred_Log_CSA.pdf

Volume de crédits
13 – Financer nos amis anglais

Financer nos amis anglais

Les anglais sont-ils idiots ? Je ne crois pas. 
Du 2 au 4 mai, nous étions au salon A Place in the Sun à l’Olympia de Londres. Pourquoi ce déplacement ? Parce que j’ai toujours cru et crois encore énormément à l’attractivité de notre pays auprès d’une clientèle étrangère, souhaitant s’y établir par l’acquisition d’immobilier. Et nous avons pu constater sur place l’engouement de nos ami(e)s d’outre-Manche pour l’expatriation en France.
Pourtant, notre pays n’est-il pas le pire ? Rien ne va, rien ne fonctionne, tout est trop cher ! Il faut croire qu’il y a pire ailleurs … 🤔 Aaaah financer nos amis anglais, vaste projet …

Le principal écueil que cette clientèle rencontre (au même titre que la clientèle française d’ailleurs…) quand elle veut mettre en oeuvre son projet ? Bien souvent, une absence de volonté en face de faire simple, efficace, voire simplement de prendre en main leur dossier (administration, banques, intermédiaires …). Je vous passe le niveau d’anglais moyen en France … 😐

Et c’est là que MEA FINANCES se doit d’intervenir 🎯 Je continue de penser que limiter notre métier de courtier en prêt à la simple recherche du meilleur taux, sera sa mort programmée. Notre réelle plus-value a toujours été et sera encore la connaissance technique, la flexibilité d’une TPE et l’envie d’explorer, de s’adapter aux évolutions de marché. Bref de vendre du service 🚀 Surtout au regard du niveau de conseil et d’expertise disponible en agence bancaire, la place est libre !
Il ne m’appartient pas de juger des raisons de ce niveau, mais d’en profiter pour exercer au mieux notre métier. Quel sera l’avenir proche du marché du crédit ? Bonne question, personne ne le sait. N’est-ce pas le plus motivant ?

“Dans tout ce qu’on entreprend, il faut donner les deux tiers à la raison, et l’autre tiers au hasard. Augmentez la première fraction, et vous serez pusillanime. Augmentez la seconde, vous serez téméraire.” Napoléon Bonaparte 🇫🇷

Financer nos amis anglais
12 – We were in London!

We were in London

Invited by a partner to attend to the « Place in the sun » show, in OLYMPIA London, during the first weekend of May, we definitely realized how strong is the attraction to France in England. But is it possible to get established in France without living an administrative nightmare? With the right expert, yes you do, and that’s what we do ! Because we love France, we know why, and there is no reason that our english friends couldn’t enjoy it as well !

London
11- Faillites d’agences immobilières !

« À la suite de la contraction du marché #immobilier à l’œuvre depuis plusieurs mois, le nombre de faillites d’agences immobilières a bondi de 84% entre le premier trimestre 2022 et 2023. » César Armand, Journaliste à la Tribune.

Faillites d’agences immobilières

Malheureusement prévisible 😰
Notre profession reste toujours à pied d’oeuvre pour réaliser de vraies qualifications financières de prospects acquéreurs ! Bien plus fiables que le fameux: « mais bien sûr que ma banque me suit, mon conseiller me l’a dit ! »

#agences #faillite #immobilier

Faillites d'agences immobilières